La course à la magistrature suprême est officiellement lancée en Centrafrique. À la clôture du dépôt des candidatures, ce samedi 11 octobre, l’Autorité nationale des élections (ANE) a enregistré neuf prétendants pour la présidentielle du 28 décembre prochain.

Parmi eux, l’ancien Premier ministre Anicet-Georges Dologuélé, dont la candidature suscite un vif intérêt. Longtemps au cœur de débats sur sa double nationalité franco-centrafricaine, il a finalement renoncé à sa nationalité française début septembre pour se conformer à la Constitution.

« J’ai fourni toutes les pièces requises. C’est la troisième fois que je me présente. J’ai confiance en la justice de mon pays », a-t-il déclaré.

Face à lui, le président sortant Faustin Archange Touadéra briguera un nouveau mandat, dans un contexte marqué par les appels au boycott d’une partie de l’opposition. Le Conseil constitutionnel doit désormais valider les dossiers avant l’ouverture officielle de la campagne électorale.

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