À l’occasion du troisième anniversaire de son arrivée au pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré a dressé, dimanche, le bilan de sa gestion à la tête du Burkina Faso. Face à la presse, il a dénoncé de nouvelles tentatives de déstabilisation venues de l’extérieur et pointé du doigt la Côte d’Ivoire, qu’il accuse d’héberger des opposants et de servir de « base arrière » à des groupes armés.
Le chef de l’État a également commenté l’arrestation récente de six fonctionnaires ivoiriens, qu’il soupçonne d’espionnage, ainsi que la mort en détention à Abidjan de l’activiste burkinabè Alino Faso. Tandis que Ouagadougou évoque des actes de torture, les autorités ivoiriennes parlent de suicide, et la société civile d’Abidjan réclame une enquête indépendante.
Sur le plan diplomatique, Ibrahim Traoré a annoncé la venue prochaine d’un médiateur de l’Union africaine, tout en s’interrogeant sur les raisons réelles de la suspension du Burkina Faso de l’organisation panafricaine, décidée en 2024 après le coup d’État.






