À la veille du Congrès parlementaire convoqué ce mercredi pour examiner la révision constitutionnelle, l’opposition tchadienne monte au créneau. Ce qui avait été présenté comme une réforme « technique » se transforme, selon elle, en une refonte en profondeur du texte fondamental.

La réforme, déjà validée par le parti au pouvoir et ses alliés, prévoit notamment le passage du mandat présidentiel de cinq à sept ans, renouvelable sans limitation. Une trentaine d’articles seraient ainsi modifiés.

« Ce n’est pas une révision technique, mais une modification profonde de la Constitution », dénonce le député Malloum YoboïdéDjilaki, qui a boycotté le vote en commission. De son côté, le sénateur Albert Pahimi Padacké fustige « l’abandon de la voie démocratique ».

Malgré ces contestations, la majorité entend faire adopter sans difficulté ce projet qui redessine durablement le paysage politique tchadien.

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