Annoncées comme décisives, les mesures commerciales attendues ce lundi 7 juillet se sont transformées en un simple report. Le président américain Donald Trump a informé 14 pays, par courrier, de la prolongation des négociations sur les droits de douane au-delà du délai initialement fixé. Pourtant, la Maison Blanche affirme qu’il ne s’agit nullement d’un recul stratégique.
La porte-parole Karoline Leavitt précise que la date butoir passe du 9 juillet au 1er août, dans le but « d’obtenir les meilleurs accords possibles pour les travailleurs américains ». Elle insiste : les nouvelles taxes, pouvant atteindre 97 %, entreront en vigueur en l’absence d’accords d’ici là.
Parmi les pays concernés : le Japon, la Corée du Sud, la Tunisie ou encore le Cambodge. Seuls le Vietnam et le Royaume-Uni ont finalisé des accords avec Washington jusqu’ici. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, affirme que de nombreuses offres affluent à mesure que la pression monte.
Trump, qui avait promis 90 accords en 90 jours, n’en compte pour l’instant que deux. Le report semble ouvrir une nouvelle fenêtre diplomatique, mais souligne aussi les limites de la méthode Trump dans les négociations commerciales internationales.