Réunis à La Haye ce mercredi, les dirigeants des 32 pays de l’OTAN entament un sommet sous haute tension. En toile de fond : l’attitude imprévisible de Donald Trump et la situation sécuritaire en Europe de l’Est.
Malgré les promesses financières renforcées des Européens, le président américain continue d’entretenir le flou sur l’engagement des États-Unis envers l’article 5, pierre angulaire de l’alliance. Une ambiguïté qui inquiète les pays frontaliers de la Russie.
Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, se veut rassurant : « Les États-Unis restent pleinement engagés. » Un engagement que les Alliés espèrent voir confirmé dans un communiqué final déjà prêt, qualifiant la Russie de menace directe.
Autre moment clé : la rencontre attendue entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien doit réclamer des sanctions renforcées contre Moscou et un soutien militaire accru. Une discussion délicate, après leur vif échange il y a quatre mois à Washington.