L’échec des négociations sur la réforme des retraites place le Premier ministre François Bayrou dans une position critique. Après quatre mois de discussions et un conclave nocturne infructueux, syndicats et patronat se renvoient la responsabilité du blocage.
Ce mardi 24 juin, Bayrou tente un dernier round de consultations séparées avec les partenaires sociaux, alors qu’une motion de censure se profile à l’Assemblée. La CFDT appelle le chef du gouvernement à « prendre ses responsabilités », tandis que le Medef défend ses « avancées considérables ».
FO et la CGT, exclues de la réunion de la dernière chance, dénoncent une mise à l’écart. Emmanuel Macron, depuis la Norvège, exhorte les acteurs à trouver un compromis.
Pressé par les socialistes de proposer un texte incluant la question de l’âge de départ, Bayrou reste inflexible sur le maintien à 64 ans, invoquant la nécessité de préserver l’équilibre financier du système.
