Les dirigeants de l’Otan se réunissent ce mardi et mercredi aux Pays-Bas pour un sommet stratégique, sous haute tension. L’objectif majeur : porter les dépenses de défense à 5 % du PIB des États membres, un seuil qui rappelle les exigences de la guerre froide.
Les États-Unis, sous l’impulsion de Donald Trump, accentuent la pression sur les Européens pour qu’ils assurent davantage leur propre sécurité. Une posture qui provoque de vifs débats au sein de l’Alliance.
Selon l’amiral Pierre Vandier, ce sommet marque « un moment historique de réarmement » face à un monde plus instable, tandis que les États-Unis, engagés dans la compétition indo-pacifique, attendent des Européens qu’ils défendent leur propre continent.
