Le Brésil sera bien au rendez-vous de la Coupe du Monde 2026. Mardi soir, la Seleção a décroché son ticket pour le tournoi nord-américain grâce à une victoire courte mais précieuse (1-0) contre le Paraguay, à l’Arena Corinthians de São Paulo. Une soirée marquée par le premier succès de Carlo Ancelotti à la tête de l’équipe brésilienne.
Un symbole fort : c’est Vinicius Junior, l’un des cadres du Real Madrid d’Ancelotti, qui a inscrit l’unique but de la rencontre à la 44e minute, venant conclure une première période à sens unique mais longtemps stérile. Un cadeau d’anniversaire parfait pour le technicien italien, qui fêtait ses 66 ans ce soir-là.
Cette victoire permet au Brésil de grimper à la troisième place des qualifications sud-américaines avec 25 points, derrière l’Argentine (35 points) et l’Uruguay. La Seleção ne peut désormais plus être rejointe par le Venezuela, septième et barragiste, battu 2-0 par les Uruguayens. Les Brésiliens sont donc mathématiquement assurés de terminer dans les six premières places synonymes de qualification directe pour le Mondial.
Arrivé à la tête d’une équipe en perte de repères depuis le départ de Tite fin 2022, Carlo Ancelotti s’attaque à un immense défi. En moins de deux ans, la Seleção a connu trois sélectionneurs et de nombreuses contre-performances, illustrant un besoin urgent de stabilité.
Pour son premier match sur le sol brésilien, l’ancien coach du Real Madrid a reçu un accueil chaleureux. Les supporters ont déployé un tifo « Feliz Aniversário Carletto » en son honneur. Sur le terrain, Ancelotti a opté pour une approche résolument offensive, profitant notamment du retour de suspension de Raphinha, très en forme avec le FC Barcelone. Le joueur catalan a démarré à droite mais a constamment permuté avec Martinelli, Vinicius et Matheus Cunha, la nouvelle recrue de Manchester United.
Si la copie rendue face au Paraguay a rassuré les observateurs, notamment après le terne 0-0 contre l’Équateur la semaine précédente, le chantier reste considérable pour Ancelotti. L’objectif est clair : redonner au Brésil la stature qui fut la sienne, et surtout conquérir une sixième étoile, plus de vingt ans après le sacre de 2002.