L’avenir olympique d’Imane Khelif, boxeuse algérienne qualifiée pour les Jeux de Paris 2024, pourrait être compromis à la suite de la révélation d’un rapport médical confidentiel affirmant qu’elle serait « biologiquement un homme ».

Selon des informations publiées par The Telegraph le 1er juin, un test chromosomique réalisé en mars 2023 à New Delhi indiquerait que l’athlète présente un caryotype masculin. Ce type de test permet d’analyser les chromosomes d’un individu afin de déterminer son sexe biologique.

Cette révélation intervient alors que Khelif, figure montante de la boxe féminine en Afrique du Nord, avait été autorisée à concourir dans la catégorie féminine des Jeux olympiques. La fuite du rapport pourrait désormais relancer le débat sur l’éligibilité des athlètes en fonction de leur profil biologique, sujet particulièrement sensible dans le monde du sport de haut niveau.

Imane Khelif n’est pas la première sportive confrontée à des controverses liées à son identité biologique. Le cas rappelle ceux de la Sud-Africaine Caster Semenya ou de l’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard, qui ont toutes deux suscité des débats autour des critères d’éligibilité dans les compétitions féminines.

Pour l’instant, ni la Fédération algérienne de boxe ni le Comité international olympique (CIO) n’ont officiellement commenté l’information. La question reste de savoir si ce rapport entraînera une reconsidération de sa qualification.

Alors que les Jeux olympiques de Paris approchent à grands pas, les instances sportives devront trancher rapidement sur le cas d’Imane Khelif. En parallèle, cette affaire relance les discussions sur la manière dont les fédérations doivent concilier inclusion, équité et intégrité sportive.

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