Le président américain Donald Trump a annoncé, ce 20 mai 2025, la construction d’un nouveau système de défense antimissile baptisé « Dôme d’or », inspiré du célèbre « Dôme de fer » israélien. Une initiative stratégique à 175 milliards de dollars.
Depuis le Bureau ovale, Donald Trump a dévoilé ce lundi un projet d’envergure : la mise en place d’un système de défense antimissile de nouvelle génération destiné à protéger le territoire américain contre toute attaque balistique. Baptisé le « Dôme d’or », ce dispositif est directement inspiré du « Dôme de fer » israélien, reconnu pour sa redoutable efficacité contre les roquettes et drones.
« J’ai le plaisir d’annoncer que nous avons officiellement sélectionné une architecture pour ce système dernier cri », a déclaré Donald Trump, assurant que le Canada serait associé au projet. Il a précisé que le système serait opérationnel avant la fin de son mandat et représenterait un investissement total estimé à 175 milliards de dollars.
Cette annonce fait suite à un décret présidentiel signé en janvier 2025, marquant le lancement officiel du programme. À l’époque déjà, la Russie et la Chine avaient vivement réagi, dénonçant un retour à une logique de confrontation semblable à celle de la Guerre froide et au projet « Guerre des Étoiles » de Ronald Reagan.
Le « Dôme de fer » israélien, dont s’inspire le « Dôme d’or », est salué comme l’un des meilleurs systèmes de défense antimissile au monde. Depuis sa mise en service en 2011, il a intercepté des milliers de projectiles, avec un taux de réussite de près de 90 %, selon l’entreprise Rafael qui l’a développé en coopération avec les États-Unis. Sa technologie est toutefois conçue pour intercepter des menaces à courte ou moyenne portée, ce qui soulève des questions sur la capacité du futur système américain à répondre à des attaques intercontinentales.
Si le projet vise à renforcer la sécurité nationale, des experts en défense restent sceptiques sur la faisabilité d’un bouclier capable de contrer efficacement des missiles balistiques de longue portée, notamment en provenance de puissances nucléaires. De plus, le coût astronomique du projet pourrait relancer les débats politiques sur les priorités budgétaires aux États-Unis.