Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, n’est plus soumis au port du bracelet électronique. Ce dispositif de surveillance, qu’il portait depuis le 7 février dernier, lui a été retiré mercredi 14 mai après que le juge d’application des peines (JAP) a validé sa demande de libération conditionnelle. L’information, révélée par Off Investigation, a été confirmée ce jeudi par le parquet de Paris.

Âgé de 70 ans depuis le 28 janvier, Nicolas Sarkozy remplissait les conditions légales pour déposer une requête anticipée de libération conditionnelle, sans avoir purgé la moitié de sa peine. Le parquet a précisé dans un communiqué que cette démarche était « recevable » en vertu de la loi.

Condamné définitivement en décembre dernier à un an d’emprisonnement ferme sous surveillance électronique dans l’affaire dite des écoutes, l’ancien chef de l’État (2007-2012) bénéficiait d’horaires aménagés, avec une autorisation de sortie quotidienne de 8 heures à 20 heures.

Une libération conforme au droit

Contactée par Le Parisien, son avocate, Me Jacqueline Laffont Haïk, a salué une décision « strictement conforme à la loi et à la jurisprudence ». Elle a rappelé que « cette mesure aurait pu être prise dès le premier jour » d’exécution de la peine.

L’affaire des écoutes, dans laquelle Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable de corruption et de trafic d’influence, avait suscité de vives réactions politiques et médiatiques. Ce nouvel épisode judiciaire marque une étape dans l’exécution de la peine prononcée à l’encontre de l’ex-président, qui continue par ailleurs de contester d’autres procédures en cours.

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