C’est une image qui fera date : Donald Trump, président des États-Unis et figure politique influente, a rencontré ce mercredi à Riyad le président syrien Ahmed al-Charaa. Cette poignée de main officielle, la première entre les dirigeants des deux pays depuis un quart de siècle, symbolise un tournant géopolitique majeur au Moyen-Orient.

Cette rencontre s’inscrit dans le sillage direct de la levée surprise des sanctions américaines contre la Syrie, annoncée la veille. Selon plusieurs sources diplomatiques, cette initiative a été activement soutenue par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS) et par le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a participé à la réunion de manière virtuelle.

Ahmed al-Charaa, successeur de Bachar al-Assad, semble désormais bénéficier d’un adoubement régional et international, après des années d’isolement. À Riyad, l’enthousiasme était palpable : MBS a salué une « nouvelle ère pour la stabilité régionale », tandis que Trump a évoqué « une décision nécessaire pour tourner la page du conflit ».

Après 13 années de guerre civile, la Syrie sort lentement de l’ombre. Mais cette normalisation reste controversée : certains acteurs occidentaux redoutent un retour trop rapide à une coopération diplomatique sans garanties sur les droits humains et la reconstruction démocratique du pays.

Du côté de Washington, bien que Trump ne soit plus en fonction, son influence reste décisive dans certains cercles républicains. Il a déclaré que cette démarche visait à « désamorcer les tensions régionales » et à « donner une chance à la paix, sans ingérence excessive ».

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