Une page se tourne dans l’histoire de l’Église catholique. Ce jeudi soir, peu avant 18 h 10, une épaisse fumée blanche s’est échappée de la cheminée de la chapelle Sixtine, annonçant au monde l’élection d’un nouveau souverain pontife. Le conclave, composé de 133 cardinaux électeurs venus de 70 pays, s’est accordé sur le successeur du pape François, décédé il y a plus de deux semaines.
Après deux jours de délibérations à huis clos, selon un rituel immuable et chargé de symboles, l’Église catholique entre dans une nouvelle ère. Le cardinal français Dominique Mamberti doit désormais proclamer la traditionnelle formule latine « Habemus Papam » (« Nous avons un pape ») depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, révélant l’identité de celui qui guidera les 1,4 milliard de catholiques à travers le monde.
Les yeux du monde entier sont tournés vers Rome alors que les fidèles, rassemblés en masse sur la place Saint-Pierre, attendent avec ferveur l’apparition du nouveau pape à la loggia centrale. Son premier salut et ses premiers mots donneront le ton d’un pontificat qui s’annonce chargé de défis spirituels, diplomatiques et sociaux.
Ce moment historique marque la fin du conclave et le début d’un nouveau chapitre pour l’Église universelle. Le nom choisi par le nouveau pape et ses premières orientations seront scrutés de près, tant par les croyants que par la communauté internationale.