La compagnie aérienne néerlandaise KLM, filiale du groupe Air France-KLM, a été contrainte d’annuler deux nouveaux vols long-courriers ce dimanche 4 mai, après avoir immobilisé sept de ses Boeing 787 pour raisons techniques. Selon l’agence de presse néerlandaise ANP, relayée par l’AFP, les vols concernés étaient à destination de Shanghai et de Los Angeles.

Ces annulations interviennent au lendemain de la décision de KLM de clouer au sol une partie de sa flotte de Boeing 787, des avions principalement utilisés pour les liaisons intercontinentales. Samedi déjà, trois vols vers le Mexique et les États-Unis avaient dû être annulés.

La décision fait suite à la découverte d’un problème technique non précisé sur les Boeing 787 lors d’opérations de maintenance. Par mesure de précaution, la compagnie a immédiatement retiré sept appareils de la circulation, perturbant ainsi son programme de vols long-courriers au départ de l’aéroport de Schiphol-Amsterdam.

KLM n’a pas encore donné de détails sur la nature exacte du problème, ni sur la durée d’immobilisation des appareils concernés. Toutefois, elle assure que la sécurité des passagers reste sa priorité absolue et que des mesures ont été prises pour limiter l’impact sur les voyageurs.

Les perturbations affectent particulièrement les vols à destination de l’Amérique du Nord et de l’Asie. La compagnie recommande à ses passagers de vérifier le statut de leur vol avant de se rendre à l’aéroport et met en place des solutions de réacheminement dans la mesure du possible.

Cet incident intervient dans un contexte où les compagnies aériennes, déjà confrontées à des pénuries d’appareils et de personnel, doivent faire face à une demande croissante de voyages internationaux. La situation rappelle également les défis techniques persistants auxquels Boeing est confronté, après plusieurs années marquées par des problèmes de conception et de production sur ses modèles 737 MAX et 787.

Une enquête interne est en cours pour identifier l’origine du dysfonctionnement. KLM collabore étroitement avec Boeing et les autorités de régulation aérienne pour assurer un retour rapide et sécurisé de ses appareils dans les airs.

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